Le pic, le très pointu,
dans l’ombre et le soleil
Ce sont les trois montagnes
Un été en montagne
Ça se joue ça se vit
Du premier coup
L’eau transparente
Les fleurs posées doucement
Sans un petit bruit
Dans la nuit des temps
le serpent s’endort
la chouette se réveille
Au printemps,
averse de fleurs
sur l’arbre nu.
La mer
douce comme du coton,
s’évapore
Sur la mer infinie
le bateau avance
les marins patientent
Dans le noir
entre les mains infinies
la lumière s’allume
En hiver
la neige
blanche comme le coton
Sur les rochers noirs,
une vague et son écume
traversent la muraille de pierre.
Un jour,
Un mois,
Une année.
La silhouette du hérisson
traverse la rivière
à petit pas
Les nuages de couleur
Le sol de fumée
La vie éternelle
Des montagnes rousses
une petite herbe
frôle la lumière
Dans la grande forêt
Les empreintes sur les arbres
Les oiseaux chantonnent
Un jour hivernal
A la montagne
Le froid glace le temps
L’écume de mer
bercée par le vent
recouvre les rochers blancs
Montagne blanche
Au printemps la vie repousse
Avec le soleil
La belle nature
qui aime les hommes et la pluie
endort la terre.
Nuit d’automne
les feuilles douces
se reposent sur les bassins
Flanc de la montagne
Perdue dans la neige glaciale
Une grande bête bizarre
Montagne sur les airs
qui flotte dans la mer
et qui allume le soleil.
Le printemps arrive
les fleurs poussent
les enfants vont dehors
Le pont japonais sur un brin d’herbe
Le Parc
fleuri d’arbres verts
Les cailloux s’installent
Les nuages volent
La mer coule
Au loin de la vallée
J’aperçois le brouillard caché
La belle forêt d’automne.
Dans la mer bleue
Les vagues s’agitent
A côté de la falaise noire.
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Dernière mise à jour : vendredi 13 avril 2018